Un jeune berger habillé de manière humble, assis par terre, adossé à un grand taureau noir, est en train de jouer de la flûte. Il fixe d’un regard doux l’énorme animal, dont le corps, une tâche noire sur le fond clair, occupe presque entièrement la surface de la feuille. Ce sujet très populaire de l’iconographie japonaise, usité non seulement en peinture, mais également comme décor d’objets, évoque le bonheur et la quiétude de l’âme détachée des choses matérielles. Kamisaka Sekka. Les herbes de l’éternité. Manuela Moscatielo. Ed. Philippe Picquier. 2013.

Momoyogusa, Les herbes de l'éternité, est considéré comme le chef-d’œuvre des estampes de Sekka . Le coffret en trois volumes a été commandé entre 1909 et 1910 par la maison d’édition Unsōdō. Le nom japonais de la série se trouve d’abord dans le texte poétique du VIIIe siècle, Collection of Ten Thousand Leaves, qui fait référence à une plante automnale à feuilles multiples (momoyogusa), peut-être un chrysanthème ou une absinthe. Les soixante images représentent une variété de paysages, de figures, de thèmes classiques et de sujets innovants, capturés dans un petit espace. Ils montrent la maîtrise totale de Sekka du style traditionnel Rimpa, ainsi que la combinaison de sa propre approche et de sa compréhension des innovations influençant le Japon à l’époque.

Série Momoyogusa

1ère édition : 1909. Ici, édition posthume sur les bois d'origine.

Editeur : Unsodo

Dimension : 30*45 cm

Condition : très bonnes, voir photos.

Avec Certificat d'Authenticité.